Dissertation littéraire Camus
Aussi, la notion de fléau implique un sentiment de malheur et de drame qui impacte négativement la population. Camus parle des hommes qui sont à comprendre comme l’ensemble des humains qui forment la société, au sens général, et il ne s’arrête pas à une notion de genre. S’ensuit après une opposition entre admirer et mépriser. Ces deux verbes s’opposent diamétralement de par le sens et la connotation. L’action d’admirer induit un jugement de valeurs par lequel on juge ce qu’il a de bon dans les hommes, ce qu’ils font de bon et ce à partir de valeurs communément partagées dont la doxa est le vecteur. Ces valeurs sont complexes à définir mais peuvent l’être de par la loi et la morale : elles …afficher plus de contenu…
Pour débuter, l’épidémie de peste que la ville d’Oran subit ne permet pas de relever des actes honorables des hommes mais met au contraire en exergue leur vices et leur propension à se conduire de manière méprisable. En effet, Cottard se satisfait pleinement de l’épidémie. Il en profite pour établir des relations lui étant profitables et fait du trafic. Ainsi, ce personnage peut ici être comparé à ceux qui, pendant la guerre, faisaient du marché noir et souhaitaient que la situation se prolonge. Cottard ne s’inquiète pas de la peste et en tire des avantages ; son existence lui est donc profitable et si cette épidémie ne s’arrêtait pas, cela ne le gênerait pas : « - Dans un sens, cela ne vous regarde pas, en effet. Mais dans un autre... Enfin, la seule chose évidente, c'est que je me sens bien mieux ici depuis que nous avons la peste avec nous. » (p.147) Il fait