dissert PDCTrouvez-vous satisfaisante la fin de la princesse de Clèves ?

En 1678, lors de la publication du roman La princesse de Clèves, de nombreuses querelles et débats apparaissent. Ils concernent notamment certaines scènes du livre comme l’aveu de la princesse de Clèves de son amour pour le Duc de Nemours à son mari, ou encore la fin du roman. La fin de la princesse de Clèves est surtout basée sur le fait que la princesse refuse de vivre son histoire d’amour avec le Duc de Nemours …afficher plus de contenu…

C’est donc une mise en garde contre les effets délétères du désir et de la passion. On peut noter que Mme de Lafayette soulignait déjà le caractère fatal des passions dans La Princesse de
Montpensier publié en 1662. Elle souligne d’ailleurs dès la première phrase de sa nouvelle que
« l’amour ne laissait pas de trouver sa place parmi tant de désordre, et d’en causer beaucoup dans son Empire. ». Les récits enchâssés dans la princesse de Clèves insistent aussi sur l’amour malheureux car tous les personnages ayant vécu leurs passions sans aucune vertu ont eu une fin tragique. De plus, elle montre aussi que l’amour est éphémère à la fin de l’oeuvre en parlant …afficher plus de contenu…

Le lecteur se demande alors a quoi bon respecter la morale du livre et prendre exemple de sa vertu si c’est pour vivre les mêmes choses, notamment la même fin. Dans la princesse de Montpensier on retient la leçon d’avoir plus de vertu pour être heureuse mais dans la princesse de Clèves en dépit d’une grande vertu, l’héroïne reste malheureuse.

Enfin, cette soumission est en contradiction avec les principes de l’auteure elle-même. En effet,
Mme de Lafayette écrit des romans et les publie malgré les pensées de l’époque : il était mal vu pour une femme d’écrire. Or, dans ses oeuvres, Mme de Lafayette cherche à montrer l’exemple à suivre pour une femme : respecter les moeurs, et règles de l’époque, elle respecte aussi les règles de la littérature classique mais elle-même ne respecte pas exactement les règles de