« Ce livre, s’il brûle ne peut brûler qu'à la manière de la glace » écrit Charles Baudelaire. Fidèle à son esthétique du mal, le poète fait mention de symboles dichotomique pouvant refléter la contradiction des sentiments, leurs fausseté, la tension de la raison et du c?ur au profit d'êtres raisonnés, calculateurs guidés par les libertins.En effet, au prisme du feu et de la chaleur se traduit l'ardeur de la passion, le désir charnel. Le pouvoir spirituel du sentiment, idéal romanesque dont Laclos a voulu s'affranchir en dépeignant les rouages maléfiques du …afficher plus de contenu…

Et loin d'une portée moralisatrice « L'humanité n'est parfaite dans aucun genre, pas plus dans le mal que dans le bien. Le scélérat a ses vertus, comme l'honnête homme a ses faiblesses. Cette vérité me paraît d'autant plus nécessaire à croire, que c'est d'elle que dérive la nécessité de l'indulgence pour les méchants comme pour les bons ; et qu'elle préserve ceux-ci de l'orgueil et sauve les autres du découragements » …afficher plus de contenu…

Alors, en harmonie avec l'affirmation de René Pomeau, Valmon est-il réellement le « protagoniste de l'action» ? Il semblerait vif de ne pas prendre en considération la Marquise. Les deux protagonistes libertins agissent en effet en duo, un duo que tout rassemble : noblesse, m?urs décadentes, désir de liberté, se servir d'autrui... Ce couple semble être en totale osmose avec la tradition romanesque du libertinage illustrés par Crébillon fils. La correspondance entre le Vicomte et la Marquise est la plus redondantes des couples