Suite du cours sur le devoir moral : qui peut me dire ce que je dois faire ?B) le devoir et la société.La thèse du texte d’Émile Durkheim : le fondement de la morale, des règles morales est la société. Celle-ci nous impose ses règles via l’éducation et que nous intériorisons. C’est pourquoi nous ressentons les exigences morales comme des principes internes qui viennent de nous, alors qu’ils sont à l’origine externe.Question 1 : entourer les connecteurs logiques : « par conséquent » …afficher plus de contenu…

Alors on peut tout justifier. C’est le relativisme absolu : toutes les actions se valent, selon le point de vue. Ainsi, on peut justifier certaines violences, certains comportements qui peuvent nous sembler de manière spontanée immoraux. Par exemple, si l’on prend le cas de la pratique de l’excision, alors cette dernière devient morale seulement parce qu’elle est relative à une culture. Or, la conscience morale me dit qu’une action n’est pas bonne en elle-même, indépendamment de ses conséquences. L’on doit dire la vérité, parce qu’il faut dire la vérité et si je commence à trouver des excuses selon les circonstances, alors il n’y a plus de morale universelle c’est-à-dire plus de règles qui qui s’imposeraient à moi quels que soient les motifs …afficher plus de contenu…

Par exemple, vous n'avez pas fait votre devoir à rendre aujourd'hui et vous me dîtes que vous l'avez oublié. Vous mentez pour ne pas être sanctionné. La maxime de votre action c'est donc : « je dois mentir quand cela me procure un avantage ». Donc la maxime renvoie à l'intention qui a présidé à votre action : votre intention, c'est d’échapper à la sanction, de ne pas subir un mal et non de faire votre devoir. Pour cela, vous devez mentir. Vous tombez donc dans un impératif hypothétique puisque vous jugez du meilleur moyen pour atteindre une fin qui n'est pas a priori morale car elle est dans votre intérêt. C'est donc l'intention à la source de l'action qui fonde ou non sa