Dissertation
Un libraire : Vous êtes venu pour le mariage ?
La Môle (protestant) : Je suis venu pour rencontrer l’Amiral de Coligny.
Un libraire : Coligny ? Le Protestant ?
La Môle : C’était un ami à mon père !
Un libraire : Vous n’êtes pas au courant ? Il est mort. On a tiré sur lui, dans la rue, là … y’a pas trois minutes.
Dehors… Attroupement de protestants. On porte le corps de Coligny au milieu de la foule, vers une chambre.
Brouhaha :
Attention…
S’il vous plaît ! Poussez-vous ! S’il vous plaît !
La Môle : (à un homme) C’est lui ? C’est l’Amiral ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
L’homme : Un miracle ! La balle lui a seulement déchiré le bras !
La Môle se précipite vers un Seigneur protestant.
Le seigneur : Qu’est-ce que tu veux, toi ?
La Môle : J’ai une lettre pour Monsieur l’Amiral. Mon père était son plus grand ami.
Le seigneur : Plus tard !
La Môle : J’arrive d’Aix en Provence. Je suis venu pour rejoindre l’expédition des Flandres.
Le seigneur : (s’éloignant) Mais tu n’es pas le seul !
Soudain, la famille royale, qui était venu voir Coligny, sort au milieu des huées de la foule…
Brouhaha : (à la famille royale)
Assassins !!!
Vous voulez tous nous tuer !!!
Dieu vous fera payer !!!
(au Roi)
C’est ça, la réconciliation que tu nous as promise ?
Le Roi : Je vous promets justice !!!
Anjou : (à sa mère, Catherine de Médicis) Dites quelque chose ! Parlez-leur vous aussi !!!
Catherine : Au lieu de crier vengeance, remerciez dieu ! Qu’il vous protège et vous réprouve !!! Votre chef est sauvé ! La blessure est légère !!! (la famille royale sort au milieu des huées de la foule)
Plus tard, au Louvre, la famille royale est réunie…
Catherine : Ils vont se venger ! Ici, en ce moment-même, dans la chambre du paysan, ils préparent un carnage, je le sais !
Le Roi : (très faible, à la limite de la folie) Je veux une enquête ! Je veux l’assassin !
Anjou : (le frère du Roi) Tu les as vus ? Ils sont