Dissertation
I) Place de l’homme par rapport à l’amour dans le roman
A) Les infidélités de l’homme
Maupassant, par exemple, dans Une vie, Jeanne, l'héroïne, fraîchement sortie du couvent, et nourrie des contes romanesques hérités de sa mère, se marie avec un homme, séduisant, qu'elle croit amoureux; Or, les infidélités de ce dernier sont très vite révélées, mais le poids des conventions sociales, écrasantes au XIXème fait que Jeanne est obligée d'accepter sa condition de femme, destinée, semble-t-il, à être trompée. Mais Jeanne va de désillusion en désillusion en apprenant plus tard que même ses parents, qui constituaient un modèle, avaient eu des amours en dehors de leur couple. Maupassant porte un regard sombre sur les mœurs de son époque où ne semble régner que l'hypocrisie et la trahison. Sans doute dénonce-t-il aussi la naïveté de la jeune fille...
B) La passion de l’homme pour la femme (amour passionnel)
Certains écrivains ne dénoncent pas une société mais l'expliquent. Mme de La Fayette, par l'éducation qu'a reçue son héroïne, Melle de Chartes, analyse l'échec de sa vie sentimentale. Mariée au Prince de Clèves, qui l'adore et qu'elle estime, elle ne peut se résoudre à céder à sa passion pour le Duc de Nemours. La rigueur des moralistes du Grand siècle, est ici exposée : la passion (principalement amoureuse) est nuisible à l'homme, et encore plus à une femme qui peut perdre sa réputation, en s'éloignant des principes d'honnêteté, de vertus inculquées aux femmes. Mme de La Fayette est pétrie par ses valeurs, et son roman d'analyse a pour but d'expliquer les mécanismes psychiques qui se mettent en place quand l'homme est confronté à la passion. Balzac, lui explique très bien comment se font les mariages, quels sont les intérêts financiers qui se jouent. L'amour de ses personnages masculins ne résiste pas souvent aux pressions sociales : Rastignac dans le Père Goriot, Lucien de Rubempré dans les illusions perdues. Même les