Textes : A -Victor Hugo, Les Misérables B-Emile Zola, Germinal C-Albert Camus, L’Etranger

Sujet donné :Pour Emile Zola, « le premier homme qui passe est un héros suffisant »(1866)vous discuterez cette conception du personnage de roman en vous appuyant sur des exemple précis tirés des textes du corpus, des œuvres étudiées en classe et de voter propre expérience de lecteurs.

Vous connaissez sans doute l’expression « il n’y a pas de fumée sans feu », mais pensez-vous que l'on puisse dire « il n’y a pas de roman sans héros » ? Aussi paradoxal que cela paraisse, n'est-ce pas pourtant ce qu'a voulu dire Emile Zola en 1866 en disant que « le premier homme qui passe est un héros suffisant ». Désormais, tout homme qu’il soit grand ou petit, fort ou faible, cultivé ou inculte peut devenir le héro d’une histoire, Mais doit-t-on alors admettre n’importe quel héros ? Nous verrons premièrement la fonction du héros hors normes, puis celles des héros médiocres et pour finir la préférence pour un héros banal. * * * Dans un roman, le héros est vu comme un personnage hors-norme, Il permet dans certains cas de donner l’exemple, en effet il doit être exemplaire car il va être une illustration des rêves et idéaux des lecteurs, il leur enseignera aussi des valeurs ; Alexandre Dumas écrivit en 1844 Les Trois Mousquetaires , le héros principal est d’Artagnan, ce mousquetaire est jeune garçon, courageux et rusé il est au service du roi et a plusieurs missions au cours desquelles il montre sa bravoure ; au fur et à mesure on observe sa multitude d’exploits et conquêtes amoureuses. Ce personnage donne envie d’être imité, il donne une bonne image il fait rêver les lecteurs(trice). Le héros est donc un exemple pour le lecteur. De plus, le héros hors norme peut être totalement incroyable, issu de l’imagination de l’auteur il peut susciter celles des autres ; par exemple, en 1532 parut l’histoire de Gargantua, un jeune homme assez particulier car c’est un géant,