Dissertation
En cause, les barrières non tarifaires, la compétitivité, l’absence de produits exportables et la faiblesse des moyens de promotion.
Les chevauchements entre accords posent problème.
A quoi servent les accords de libre-échange ? La question mérite d’être posée à la lumière des accords de libre-échange signés par le Maroc et qui ne lui sont pas favorables, du moins pour l’instant. On s’en doutait, les chiffres le confirment.
Prenons quelques exemples. Déficit commercial avec l’UE en 2000 : 12 milliards de DH ; à fin 2006 : 27,7 milliards ! Déficit commercial avec les Etats-Unis en 2000 : 4 milliards de DH ; à fin 2006 : 7milliards. Déficit commercial avec les Emirats Arabes Unis en 2000 : 124 millions de DH ; en 2006 : 1,1 milliard de DH. Déficit commercial avec la Turquie en 2000 : 508 millions de DH ; en 2006 : 4,4 milliards de DH. Il n’y a que la Jordanie avec laquelle le Maroc réalise un excédent.
Depuis les années 70, l'économie mondiale a évolué à travers un nouveau modèle prédominant, la mondialisation, caractérisée par l'internationalisation des échanges de capitaux, de marchandises, de services et d'hommes.
Basée sur le principe du libre-échange, la mondialisation s'est peu à peu imposée comme étant une solution pour développer conjointement les économies nationales de tous les pays du monde.
Cette dissertation montre tout d'abord comment ces échanges sont des facteurs de développement économique et social à travers tous les pays, pour montrer les limites de cette thèse du fait des importantes différences qui apparaissent encore une fois entre le Nord et le Sud, qui ne sont pas égaux face à cette mondialisation.
Les échanges internationaux désignent l'ensemble des transactions transfrontières qui peuvent se produire, tous les ans, entre les agents résidents d'une nation étudiée et ceux du reste du monde. Ils regroupent donc les