dissertation
Introduction :
1942 : Remet en cause les codes romanesques
Codes romanesques : → roman écrit à la 3ème personne → intrigue romanesque → vision et approche intériorise du monde → amené à réfléchir sur l'homme → personnage sans identité
Le roman de Camus se situe dans le cycle de l'absurde, 6 mois après le mythe de Sisyphe.
I – Meursault a une existence monotone, assiste à son propre procès, puis comprend la raison de son existence.
II – Meursault donne du sens à sa vie, assume cette absurdité, il est conscient de la vie et devient un héros romanesque.
INCIPIT (Ouverture du roman, rôle informatif, peut indiquer le genre du roman par le contenu)
Cet incipit s'ouvre sur une situation de deuil, tragique, la mère du narrateur est morte.
Pourquoi cet incipit est original, déroutant, déconcertant ?
I – Un incipit en rupture avec les codes romanesques, et qui illustre une nouvelle forme d'écriture romanesque.
II – Mise en place d'un personnage, lui même déconcertant.
I – Ce qui déconcerte le lecteur :
Roman écrit à la 1ère personne (alors qu'au 19ème il est écrit à la 3ème) → Déstabilisant : personnage = narrateur.
Récurrence du « je » → Montre la prépondérance (supériorité du personnage) et l'intériorité de ce dernier.
Écriture désincarné, emploi de temps inattendu (rompt avec la tradition). → Décalage des temps : temps du passé avec temps d'énonciations
Univers insolite → Peu d'indications sur les dates, les lieux.
Écriture blanche, neutre qui créer un certain malaise → Phrases se suivent, collées, sans sens, ni lien logique (emploi d'asyndètes)
Pas d'échelle de valeur → Pas de dimension émotionnelle : pas de sentiments de M. après la mort de sa mère.
Personnage étranger, spectateur plutôt qu'acteur → Il est seul, parle peu, pas expressif et non loquace (bavard).
II – Meursault : personnage énigmatique (non concerné par la mort de sa mère)
Incipit plonge ce personnage dans