Dissertation

En mémoire des morts de l'attentat des « twin towers », les Etats-Unis ont érigés à New York, une œuvre d'art nomée « ground zero », el'honneur des familles ayant perdu des êtres chers.
Aussi, les êtres humains ont toujours vus en l'art la possibilité de se souvenir et de se consoler. Il en va de même pour le littérature.
Nous pourrions alors nous interroger à propos de la littérature, à savoir si elle peut « apporter le réconfort au lecteur par rapport aux questions graves qu'il se pose ». En tant que champ de l'art, elle offre au lecteur diverses possibilités : placere, docere, moere, c'est-à-dire plaire, intruire et émouvoir. Mais peut-on affirmer que les écrivains n'abordent que des questions graves, par exemple la xénophobie, les guerres et les violences de divers ordres.
De plus, peut-on dire qu'à travers les peines et tristesses du public, la littérature n'a que pour unique but la consolation de celui qui lit ?

C'est pour cette raison que nous allons donc nous interresser au rôle du réfoncort à travers la littérature et ses diverses déclinaisons. En revanche, il est évident que son but ultime n'est pas seulement dans une idée de consolation du lecteur, ou de sa propre identité. La littérature est bien trop vaste pour s'en limiter à de si courts termes.

La littérature, en tant qu'art, a depuis toujours été utilisée comme un exutoir. A l 'époque du surréalisme, de nombreux auteurs se sont sefvis de l'écriture surréaliste pour se délivrer de leurs peines et désillusions. A travers l'extérioration de leurs souffrances, ils y voyaient une forme de consolation, tout comme Aimé Césaire, à travers son œuvre « Cahier d'un retour au pays natal » où il sublime la laideur des Antilles. Il est vrai que s'adressant aux Antillais, et célébrer une beauté laide d'un pays natal est une manière de faire la paix avec soi-même. A la page 8 est écrit « Au bout du petit matin, l'extrême trompeuse désolée eschare sur la blessure des eaux