« La force d’une conviction est sans rapport avec sa véracité » ? « Celui qui veut être vrai doit risquer de se tromper » vous répondrait Karl Jaspers. Croire en soi, croire en ses rêves , croire au bonheur, à la solidarité, à la fraternité, à la liberté, à l’amour… Tout simplement croire en l’Homme avec un grand H, c’est une belle utopie que de « croire et d’être convaincu à l’heure actuelle. Tout simplement parce nous comprenons par nous-même que la vie est fait d’erreurs et que l’erreur est humaine, et cela depuis la nuit des temps ( « Errare humamun est ») : L’histoire elle-même nous rappelle et nous témoigne combien l’homme se retrouve très vite dépourvu de crédibilité face à des valeurs qu’il jugeait avérées. Ainsi l’on pourrait citer grand nombre d’hommes : scientifiques, politiques... Qui, malgré une énorme confiance en eux, et une foi inébranlables quant à leurs revendications se sont vus discrédités dans leur raisonnement…Mais qui peut être certain d’une chose quelconque soit-elle ? Nous nous trompons parfois même sur nous-même : nous sommes parfois désabusés de l’idée que l’on se faisait de soi, alors comment pouvoir affirmer ce qui ne nous concerne pas personnellement et entièrement ? Peut-être nous convainquons-nous même des choses auxquelles on veut croire ? La conviction serait donc du registre de la subjectivé ? Arrêtons-nous premièrement sur cette part de subjectivité qui se cacherait derrière le terme de « conviction » et de « véracité ». Par la suite, la capacité et la compétence d’en juger la validité sera également abordée. Nous découvrirons l’auteur de cette pensée et nous finirons par nous questionner sur l’impact que peut avoir notre société et notre entourage sur cette « conviction » et par conséquent pourra-t-on toujours parler de véracité malgré ces sortes de parasites?
Tout d’abord, la conviction est définie comme étant « l’état d'esprit de quelqu'un qui croit fermement à la vérité de ce qu'il pense ». La conviction est donc