Dissertation
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En mai 2006, le meurtre à caractère raciste de deux personnes dans une rue d’Anvers par un activiste belge d’extrême droite a suscité la peur chez les belges. A la suite de cet évènement, on a voulu priver le Vlaams Belang, parti d’extrême droite flamande, de sa dotation publique pour que ce parti qui a nourri ce meurtrier n’existe plus car on estime que ce parti est le démolisseur de la démocratie. La question qui se pose est la suivante : est-ce que le fait de priver les partis d’extrême droite de leur financement public et de les interdire une stratégie productive et bonne ? Après tout, ces partis comptent des millions d’électeurs qui lui sont fidèles. Tout d’abord, la démocratie est le régime des libertés. Lorsque qu’elle est mis à mal par les partis d’extrême droite, on veut les voir disparaitre de la démocratie, au nom de ses principes. Selon Marc Uyttendaele, professeur de droit public à l’ULB, constitutionnaliste et avocat, il faut interdire les partis extrémistes pour défendre la démocratie. Il donne d’exemple de Mussolini et Hitler qui sont arrivés au pouvoir dans le respect total des institutions démocratiques de l’époque pour défendre sa thèse.
La meilleure solution aurait été simplement d’interdire les partis extrémistes dès le début mais ce n’est pas pour autant qu’on ne sait plus rien faire à propos de cela. En ne faisant rien contre ces parties xénophobes et souvent racistes, on perdra de nombreux droits et progrès que les citoyens ont acquis au fil du temps car ces partis veulent supprimer tout cela. Il faut lutter contre ces partis d’extrême droite car ils sont un danger pour la démocratie. N’oublions pas que le jeune meurtrier d’Anvers, Hans Van Temsche, a été nourri par un parti d’extrême droite (Vlaams Belang). Mais, est-il aussi évident d’interdire un parti d’extrême droite ? Selon Stefaan Walgrave, professeur de sciences politiques à l’université d’Anvers, il est impensable parce que qu’un parti comme Vlaams Belang compte beaucoup