Dissertation
Qu'elle soit littéraire, historique, géographique, économique ou philosophique, une dissertation reste composée de trois grands moments : l'introduction (avec exposition du sujet, contextualisation et déroulement d'une problématique), d'un développement (en deux ou trois parties) et d'une conclusion. Cette structure reste stable. Cependant, certaines conventions sont spécifiques aux matières ou institutions, comme l'écriture ou non de titres et sous-titres, le nombre de parties, ou le type de plan.
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La dissertation telle que systématiquement et strictement appliquée dans le système scolaire est peu employée par les philosophes eux-mêmes. C'est en effet un exercice qui s'oppose spontanément au cours régulier de la pensée, en la "tordant" au service d'une problématique.
En dépit de cet artifice « intellectuel », l'avantage de la dissertation est de forcer son « attention » à ne rien oublier du sujet proposé. Tous ses aspects doivent être couverts dans l'introduction et poser un problème. En effet, toute dissertation repose sur une problématique, qui est issue d'une réflexion méthodique préalable sur le sens du sujet.
Les critiques à l'encontre de la dissertation touchent soit à son formalisme soit à l'organisation et à la visée de l'enseignement (purement philosophique, ou bien parfois général) qui prévaut en France.
Il est toutefois rare de lire des critiques publiques contre cet exercice, tant il s'est imposé dans les esprits et dans les faits comme un