dissertation
« Tous les jours vont à la mort, le dernier y arrive. » C’est ainsi que Montaigne , dans Essais , a tracé le chemin de la vie , faisant de chaque jour qui passe un pas en avant vers la mort . Aucune personne n’y pense tous les jours mais c’est une bien triste réalité qu’elle celle de la fin de vie , car chacun d’entre nous meurt . Les conditions de cette dernière sont certes différentes mais le destin est le même . Cette dernière désigne la cessation de toute vie à l'intérieur d'un organisme. La mort survient lorsque tous les processus organiques ont cessé de fonctionner. La mort signifie la fin de la vie ; ainsi déterminée par l'arrêt des fonctions cérébrales et le début de la décomposition du corps , il serait nécessaire de déterminer que l’arrêt du coeur ne signifie pas la mort et est qualifié de mort clinique .
Chaque personne est un être humain qui est né viable soit apte à la vie auquel la société reconnait des droits , des obligations et du respect . Elle lui accorde une personnalité . Selon Cabriola , c’est une aptitude à être titulaire de droits et d’obligations , c’est une attitude inhérente à la personne humaine , c’est à dire que toute personne physique en bénéficie de sa naissance à sa mort .
Donc si l’on se rapporte à la définition donnée par ce professeur , l’on pourrait se rendre compte que la fin de la personnalité , synonyme de la fin de vie peut intervenir à a fois à la naissance mais aussi et surtout à la fin .
Comme toute question de société , nécessitant l’apport des valeurs éthiques , morales et culturelles inhérentes à toute société , héritées et développées dans un sens ou dans un autre , la question de la fin de vie est au centre de tous les débats , surtout que le droit français n’est non seulement pas précis à ce sujet , mais n il doit , comme tout droit ,faire face à l’évolution des sciences et des personnes , mettant ainsi en balance les intérêts conservateurs d’une