Dissertation
Dès le VIème siècle avant Jésus Christ, les athlètes grecs ingéraient déjà des viandes variées selon la discipline sportive qu’ils exerçaient, ainsi les sauteurs mangeaient de la viande de chèvre, les boxeurs et les lanceurs mangeaient de la viande de taureau ou buvaient même son sang, et les lutteurs préféraient de la viande grasse de porc.
Les grecs et les romains quant à eux favorisaient l’hydromel, avec ses propriétés toniques des feuilles de sauge.
Alors que les indigènes d’Amérique du Sud mâchaient les feuilles de coca pour pouvoir affronter le froid et l’altitude, et les indigènes d’Afrique mâchaient la noix de kola.
Et les chinois connaissent depuis plus de 3.000 ans le ginseng.
776 avant Jésus-Christ, avec les premiers rassemblements de sportifs, chanteurs, poètes… à Olympie, un autre contexte pour la rechercher de moyes pour augmenter la performance est établi. Les Jeux d’Olympie se succédèrent pendant des siècles tous les 4 ans, et constituaient un événement important partout.
Au 19ème siècle, le mouvement sportif prenait son essor au sein de la société industrielle anglaise. Pour les sportifs, il fallait être le meilleur à tout prix. On cherchait donc une alimentation plus nourrissante et moins volumineuse, rien que pour faire du muscle. On pensait que seuls les aliments d’origine animale, viandes et œufs parmi d’autres, permettaient d’atteindre cette fin, donc tout le reste était jugé inutile, comme le pain et les liquides. Des excitants comme le café, thé, chocolat, alcool étaient pris avant l’effort, et des décoctions pour mieux supporter la fatigue. La plus célèbre décoction à l’époque était le vin Mariani, dit aussi “vin des athlètes”, qui était constitué d’une base de feuilles de coca.
Et c’est au 20ème siècle que les scandales de mort des sportifs à cause de