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« "L’âme c’est ce qui refuse le corps" Alain
Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci. Freud. »
Freud ou l’hypothèse d’un inconscient psychique.
12 nov 2007 par Simone MANON Freud
Historiquement, la psychanalyse s’élabore entre 1895 et 1925, dans un climat intellectuel fortement marqué par les théories neurophysiologiques. Freud dit de lui-même qu’il était un neurologue ne comprenant rien aux névroses. « Je présentais un jour un névropathe affecté d’une céphalalgie fixe comme un cas de méningite chronique. A mon excuse, soit dit en passant, c’était alors le temps où les plus grandes autorités de Vienne diagnostiquaient la neurasthénie comme une tumeur du cerveau » Ma vie et la psychanalyse.
Freud, médecin viennois travaille avec Breuer, Brücke, mais aussi Charcot et Bernheim. L’enjeu de l’époque est de « faire entrer la psychologie dans le cadre des sciences naturelles, c’est-à-dire de représenter les processus psychiques comme des états quantitativement déterminés de particules distinguables, ceci afin de les rendre évidents et incontournables » Esquisse d’une psychologie scientifique.
Mais Freud va rompre avec l’idée que les phénomènes psychiques ont une cause essentiellement organique en étant attentif à sa propre vie psychique, en particulier à ses rêves et en tirant les leçons de sa pratique clinique reposant sur l’usage de l’hypnose comme moyen thérapeutique.
Pour rendre intelligibles les phénomènes qu’il observe, il propose de diviser le psychisme en psychisme conscient et psychisme inconscient. Il énonce ainsi la prémisse fondamentale de la psychanalyse qui est à la fois :
Une thérapeutique originale de certains troubles psychiques.
Une théorie du psychisme humain.
Une méthode d’investigation de ce