Travailler moins est-ce vivre mieux ? (dissertation et proposition d'un autre plan ainsi que son contenu)

Le travail apparaît comme le cheminement logique d'une vie humaine puisque déjà petit, on se surprend à rêver à la profession que l'on exercera « plus tard »... il paraît donc étrange de chercher dès lors à travailler moins. Est-ce la preuve que le travail n'est pas l'idéal que nous nous étions façonné ? Travailler c'est occuper une place déterminée, avoir un rôle dans l'économie qui nous permette de disposer d'un salaire mensuel ; c'est aussi subir un rythme cadencé, répété et s'astreindre à la même tâche, encore et encore... le sujet n'est plus un homme mais bien un « salarié » dont la vie se résume aux « métro-boulo-dodo » bien connus. « Travailler moins pour vivre heureux » semblerait être un slogan antonyme à celui martelé pendant la campagne présidentielle, « travailler plus pour gagner plus ». Puisque Nicolas Sarkozy affirme que l'accomplissement du sujet passe, implicitement, par le pouvoir d'achat, peut-on réellement travailler moins et gagner moins tout en étant heureux ? Le sujet réduit-il ses heures de travail ou travaille-t-il « moins » au sens qu'il se détache mentalement de son activité ? Qu'est-ce que vivre, d'ailleurs ? J'existe au sens que j'ai un corps défini dans l'espace et que je possède une conscience mais vivre n'est-ce pas bien plus ? « Vivre » n'est pas utilisé ici comme le Baron Frankenstein avait pu désigner sa créature, lors de la célèbre scène de l'orage : « It's alive ! », capable de se mouvoir et d'interargir avec l'espace, mais bien au sens d'être heureux, de bien vivre. Les publicités d'ailleurs, comme la Dolce Vita de Gaz de France nous le répètent : pour vivre, il faut être heureux, c'est une quasi nécessité. Vivre mieux ce n'est pas nécessairement avoir le confort matériel, émotionnel ou physique, c'est avant tout sentir une certaine paix intérieure, une absence de trouble, que l'on ne saurait associer avec l'exercice