Dissertations
« A six ans, j’avais déjà la conscience de l’hostilité du monde et de ma fragilité, je connaissais la peur, je connaissais la souffrance de la chair de la baguette ».
Rédigez deux paragraphes, à la lumière de votre lecture du roman la Boite à Merveilles, pour rendre de la cruauté de sa souffrance et de sa fragilité. A vrai dire –Les séances du rituel de Gnawa que s’offre la voyante, sa musique, ses fumées d’encens, ses chants étranges et sa dance, son pouvoir magique avec le monde invisible des diables, à cause de cela Sidi Mohamed se nourrit des sentiments de peur et d’angoisse, et pour échapper à la solitude, à l’hostilité de cet univers qui est source de souffrance et de douleur , il se réfugie dans la lecture des versets coraniques et les objets merveilleux de sa boite considérés comme ses amis fidèles.
En outre, Sidi Mohammed fréquente l’école coranique pour apprendre l’écriture et la lecture, pour acquérir le savoir et la science. Mais peut-on se demander dans quelles conditions ? C’est infernal, le Msid est devenu un lieu de torture et d’humiliation, tous les élèves ont connu la souffrance de la chair de la baguette ; ils redoutent la violence de leur soit disant maitre, peut être par sadisme ou par inconscience qu’il est devenu si cruel avec ses élèves, il a un cœur de pierres, « son regard de tous les mardis », ces jours « couleur de cendre et gout d’amertume ». La peur liée la souffrance, voilà le prix à payer pour une enfance maltraitée. Peut-on estimer à sa juste valeur le poids de cette atteinte morale et physique ? Une mémoire tatouée, des corps meurtris, des soupirs …des larmes, une enfance mal vécue à cause d’un enseignement hostile et primitif dont les séquelles ne disparaissent jamais et hantent l’esprit à vie. Par ailleurs, la mère n’a pas échappé aux griefs de l’enfant, par ses crises de colères, par sa froideur, par violence verbale et physique, inconsciemment ou non, elle est complice, elle a bien fait souffrir