dissertations
ÉPREUVE DE SPÉCIALITÉ : SCIENCES SOCIALES ET POLITIQUES
Sujet a : Peut-on encore parler de variables lourdes explicatives du comportement électoral aujourd’hui en France ?
Éléments de correction :
Le comportement électoral fait référence à nos choix politiques lors du vote et au fait de participer ou de s’abstenir lors des élections. On entend par "variables lourdes" des caractéristiques sociales qui déterminent l’orientation du vote. Quelles sont-elles ? Ne sont-elles pas mises à mal en ces temps de volatilité électorale ?
I/ Ce qui peut faire douter de l’existence de variables lourdes du vote
Phénomène croissant de volatilité électorale : plus grande tendance à changer de parti politique d’une élection à l’autre ou d’un tour à l’autre, voire de camp (gauche/droite), à passer aussi de l’abstention à la participation (cf. document 1). Affaiblissement de l’identification partisane et du vote de classe.
Certaines caractéristiques sociales ne paraissent pas déterminantes dans nos choix électoraux
Exemple : le sexe (document 2 : pas de différence sensible entre hommes et femmes des % de vote pour les 2 candidats)
II/ Pourtant des variables lourdes persistent le vote reste structuré par des clivages sociaux, économiques et religieux cf. document 2 : les indépendants ont tendance à voter plus à droite que les salariés, les salariés du public plus à gauche, les pratiquants beaucoup plus à droite… la volatilité et l’abstention ne se retrouvent elles-mêmes pas également dans les différents groupes sociaux : plus d’abstention dans les catégories populaires… on pourra souligner ici l’importance de la socialisation politique dans la transmission des préférences politiques Sujet b : Quels sont les effets des modes de scrutin sur la compétition politique en démocratie ?
Éléments de correction :
Les modes de scrutin (majoritaire, proportionnel,…) adoptés pour une élection vont avoir des