Disserte Philo
Nelson Mandela, un homme qui a été longtemps emprisonné, et qui a continué coûte que coûte à se battre pour la liberté, a dit « être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser des ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres »
On a spontanément envie de répondre à la question « qu'est-ce qu'être libre ? » par « faire ce que je veux », c'est à dire de céder à nos envies. Or, il nous semble impossible d'être libre selon ce raisonnement. Être libre, est-ce vraiment faire ce que l'on veux ?
Nous avons souvent l'impression de ne pas pouvoir faire ce que l'on veux, de ne pas être libre. En effet, nous sommes sans cesse confrontés à des contraintes ou des nécessités. Celles de travailler pour gagner sa vie, d'être respectueux, de s'intégrer, etc..
Nous ressentons ces contraintes comme des atteintes à notre liberté. Les normes et lois instaurées nous obligent d'agir dans un certain cadre.
On peut distinguer plusieurs contraintes : physique, même si je veux voler, ma condition humaine me l'interdit, sociale ; Si je veux manquer de respect à quelqu'un, mon action sera réprouvée, et enfin morale ; je veux être libre, mais ces contraintes me font perdre mon sentiment d'être libre.
Ces contraintes qui nous sont imposées s'opposent donc à notre liberté d'agir. Ne possédant pas une liberté absolue, nous ne sommes pas libre de faire ce que l'on veut.
La liberté totale n'est qu'une illusion. Nous voyons souvent la Liberté avec un grand L comme un idéal, un absolu dans lequel tout est permis. Ainsi, puisqu’il n'y a pas d'interdit, nous pourrions faire absolument ce que nous voulons. Or en pratique, personne ne possède cette liberté totale : un prisonnier, même s'il est enfermé, peut se sentir libre. Un homme libre, de part les contraintes sociales qui pèsent sur lui, peut ne pas se sentir libre alors même que, socialement et physiquement, il n'est pas entravé.
Mais ces contraintes, même