Dissuasion nucléaire
Ouverture :
Contexte : guerre froide. Tout un symbole, la Seconde Guerre mondiale s’achève après la capitulation du Japon, accélérée par les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki. On connait depuis des décennies. 1922 Niels Henrik David Bohr, un danois, reçoit le prix Nobel de physique pour ses recherches sur le rayonnement de l’atome.
Définition des termes du sujet : dissuasion (deterrence) si vis pacem, para bellum. Depuis 1945, on sait les hommes ont à leur disposition une arme sans commune mesure avec l’armement désormais dits « conventionnel ». Avec la « révolution nucléaire » transforme le concept de dissuasion, et lui donne une dimension beaucoup plus destructrice.
Problématique : en quoi la dissuasion nucléaire est-elle une notion-clé pour comprendre les mécanismes et les évolutions de la guerre froide ?
Plan :
I. La dissuasion nucléaire, définitions
1. Au centre de la dissuasion : l’arme atomique
a. La révolution nucléaire
- Origines
2 aout 1939 : lettre cosignée par Albert Einstein informe F. D. Roosevelt d’un projet nucléaire nazi.
6 aout 1941 : un jour avant Pearl Harbour, Roosevelt autorise développement du projet Manhattan (création du S-1 Committee)
Origine du nom : Manhattan district, Etat major américain
16 juillet 1945 : premier essais nucléaire à Alamogordo « gadget »
- Caractéristiques
C’est une arme dont les capacités dépassent l’entendement pour l’époque : la puissance de la bombe A s’exprime en milliers de tonnes de TNT.
- Quelques comparaisons
L’historien anglais Richard Holmes a calculé « l’inefficacité absolue de la guerre » : il faut larguer environ 250 obus pour espérer pouvoir tuer un homme durant la Premier Guerre mondiale.
b. Les avantages matériel et politique
- Hiroshima et Nagasaki
6 et 9 aout 1945 : attaques d’Hiroshima et Nagasaki
Les destructions matérielles sont complètes (plus de 2km autour de l’hypocentre
Le bilan