Candide, ou l'Optimisme

Écrit en 1759 à Genève.

Voltaire :

Né le 21 novembre 1694 à Paris où il meurt le 30 mai 1778. Symbole des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’infâme », nom qu’il donne au fanatisme religieux, et pour le progrès et la tolérance. Il est cependant déiste (croyance ou une doctrine qui affirme l'existence d'un dieu et son influence dans l'univers, tant dans la création que dans le fonctionnement de ce dernier) et son idéal reste celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ».
A 32 ans il est exilé en Angleterre. Il s'exile en 1734 en Lorraine, chez Mme du Châtelet. Depuis 1734, Voltaire entretient une correspondance avec Frédéric de Prusse qu'il appelle le « despote éclairé », chez qui il s'est installé après la mort de Mme du Châtelet, dans sa maison à Berlin. Mais il se brouilla avec son protecteur et dut se réfugier près de Lausanne. Pour s'être moqué du rigorisme protestant de son pays d'accueil, il dut à nouveau choisir un autre port d'attache. Il s'installa sur la frontière franco-suisse, à Ferney.
Philosophe le plus engagé de son temps, il aura un rôle important dans les affaires Calas, Sirven, La Barre, Martin et Montbailli et Lally-Tollendal.

Références à :

Tremblement de terre de Lisbonne, en 1755 : Voltaire écrit un poème là dessus (Poème sur le désastre de Lisbonne), qu'il envoie à Rousseau. C'est le début de leur querelle. Rousseau défend le bon côté de la catastrophe, et affirme que c'est une punition de Dieu pour les mers explorées par les portugais. Voltaire qui n'y croit pas, se servira également de Candide pour mettre en relief le ridicule des propos de Kent, Rousseau...

La Guerre des 7 ans : La France conservait une position favorable en Amérique du Nord. Mais l'immigration française, trop limitée, ne permet pas à la France d'assurer un contrôle réel et une défense efficace de son empire colonial. La guerre de sept ans