Divers
La guerre d'indépendance grecque (1821-1830), ou Révolution grecque, est le conflit grâce auquel les Grecs, finalement soutenus par les grandes puissances (France, Royaume-Uni, Russie), réussirent à obtenir leur indépendance de l'Empire ottoman.
Cause(s):
Déroulement:
Conséquence(s):
Le 1er janvier 1822 (calendrier julien soit le 12 janvier du calendrier grégorien), à Épidaure, l’assemblée nationale d'Épidaure proclama l’indépendance de la Grèce, vota une constitution et adopta le drapeau bleu et blanc comme drapeau national. Elle désigna les membres des institutions créées par la constitution : le Conseil exécutif présidé par Aléxandros Mavrokordátos, le Sénat (législatif) avec pour président Dimítrios Ypsilántis et le vice-président Petrobey[58]. Le parti des « politiques » avait réussi à imposer sa conception du pouvoir au parti des « militaires ». Cependant, ces derniers ne voulaient pas reconnaître leur défaite tandis que les « politiques » désiraient se débarrasser définitivement du parti des « militaires ». Une alliance entre les notables du Péloponnèse et des îles se tourna contre les « militaires » et une première guerre civile commença, permettant la contre-offensive ottomane
Pour conserver intacte l'œuvre du Congrès de Vienne, se protéger de révolutions intérieures et conserver l’équilibre géopolitique en place en Europe, les puissances victorieuses de la France, s'étaient organisées au sein de la Sainte-Alliance. Celle-ci, grâce à la politique dite des Congrès, veillait de façon très pointilleuse aux évolutions de politique intérieure des pays européens. Le Chancelier autrichien, le Prince de Metternich en fut le principal artisan. Il avait fait adopter au Congrès de Troppau fin 1820 le droit d’intervention des puissances légitimes dans un pays menacé par tout mouvement révolutionnaire (libéral ou national). Ces mouvements pouvaient rompre la stabilité politique de l’Europe. Il en allait ainsi de la