(Avant tout il faut rappeler le sujet « Murs ET frontières », il ne s'agit de pas de traité l'un sans l'autre. Le mot frontière vient du terme belliqueux de front. En le replacer dans le contexte de mondialisation,il me semble que notre travail doit démontrer l'existence d'une guerre d'un nouveau type qui est « la guerre économique » qui se matérialise par la vocabulaire guerrier de l'économie « conquête de marchés... ». Les murs que l'on construit AUJOURD'HUI sont la traduction matérielle de ce nouveau front qui s'impose entre les nantis et ce qui ne le sont pas à la fois au niveau global et au niveau local.
J'écarte donc la question ethnique ou culturelle des conflits, bien que je n'écarte pas la question de l'affaiblissement de l'État et de sa réaction. Je pense que ce point ne concerne qu'une partie du sujet et pas l'ensemble...
Je met donc au cœur de mon sujet la dimension POLITIQUE en invitant à la réflexion sur la réorganisation de la communauté politique en désignant de nouveaux ennemis. Car toutes communauté pour s'identifier à besoin de dire ce qu'elle n'est pas bien plus que ce qu'elle est.
(En témoigne le débat sur l'identité nationale en France ou personne n'a su dire ce qu'était être français mais a bien sû montrer du doigt ce qui ne l'était pas...)

MURS ET FRONTIERES

« Le réseau est un objet géographique qui met de la proximité là où il y a de la distance; la frontière est un objet géographique qui met de la distance là où il y a de la proximité » . Paradoxe de l'ère mondialisée, la chute du mur de Berlin n'a pas marquée la fin de la séparation physique entre populations. Les murs ont même tendance a fleurir entre les hommes depuis 1989, alors que s'effacent sur certaine parties de la planètes les frontières qui sont des limites imaginaires délimitant le territoire d'un État. L'existence de frontières se comprend donc par l'existence de l'État, forme d'organisation politique héritée de l'histoire occidentale et qui s'est