Divers
Il est incontestable que la nationalité israélienne qu’il a acquise en 2005 n’est pas aujourd’hui un passeport qui facilite le consensus. Et c’est probablement l’un des points faibles de la candidature de Stanley Fisher. Cela pourrait en effet être un obstacle si, comme un seul homme, les pays qui ne reconnaissent pas Israël, s’y opposaient. S’il est choisi, il ne fait aucun doute que cette dimension peut constituer un point de vulnérabilité. Mais aucun(e) des candidats actuel(le)s n’est dépourvu(e) de vulnérabilité.
Si sa candidature est acceptée, elle se heurtera à une limite d’âge qui a notamment justifié le fait que Dr. Montek Singh Alhuwalia, un éminent dirigeant financier indien et Vice Chairman de la puissante Planning commission, qui a représenté l’Inde auprès du FMI, n’a pas été proposé par l’Inde qui est réticente a une nomination européenne. . Il se peut donc que ce soit un baroud d’honneur, fait à quelques heures de la clôture des candidatures, pour peser sur la procédure de nomination. On voit mal comment il pourrait être accepté à moins de rouvrir le processus pour accepter des candidats qui dépassent la limite d’âge de 65 ans.
Stanley Fischer, né en Rhodésie, est Américain. A ma connaissance il est binational. Aux Etats-Unis il n’y a aucun moyen de renoncer à sa nationalité. Plus important que son passeport, Stanley a été la cheville ouvrière du FMI sous Michel Camdessus et Jacques de la Rosière. Il occupait un poste réservé à un américain. Il est donc impossible d’analyser sa candidature