Diversification du vivant
Bien que le brassage génétique (pendant la méiose et la fécondation ) et les mutations spontanées sont de grandes sources de diversification du vivant, ils ne suffisent pas à en expliquer la totalité. Il existe alors d'autres mécanismes qui permettent d'élargir la diversité génétique du monde vivant, dont trois que nous allons évoquer aujourd'hui : la symbiose, les transferts de gènes entre espèces et enfin, la diversification des comportements.
La symbiose est une interaction à bénéfice mutuel entre deux êtres vivants appartenant à deux espèces différentes, et cette association permet la diversification du vivant, ce que nous allons tenter de voir à travers un premier exemple : les mycorhizes.
Ceux-ci sont des structures mixtes alliant racines d'une plante et filaments d'un champignon, ces deux espèces vivent en symbiose. En effet un échange s’opère : la plante reçoit des éléments minéraux du champignon, et ce dernier reçoit par exemple des glucides issus de la photosynthèse de la plante. Le phénotype des deux espèces sont très différents, de ce fait leur symbiose aboutit à des modifications dans leurs phénotypes, par exemple la masse d'une plante mycorhizée est en général beaucoup plus importante qu'une plante non mycorhizée.
Une symbiose entre deux êtres vivants permet d'additionner leurs capacités, ainsi ils sont capables d'occuper une place qu'aucun ne peut occuper seul, par exemple les coraux et les algues ont besoin d'être en symbiose pour échanger des éléments minéraux et des proies et ainsi vivre dans des milieux difficiles.
Cette association permet donc une diversification du vivant, sans modification dans le génome des espèces impliquées.
Un autre facteur de diversification du vivant est le transfert de gènes entre espèces.
Pour voir cela, on va s'intéresser à la mise en place du placenta humain : celui-ci est issu de la fusion de