dm francais l assomoir
Dans, le récit on retrouve sept fois le pronom personnel indéfini « on » et trois fois dans le discours direct. On ne sait pas qui parle, ce « on » désigne une personne, ou un groupe de personne mais celle-ci est anonyme. On est donc ici dans une focalisation interne où le narrateur adopte le point de vue d'un personnage dont on ne connaît pas l'identité. On voit la scène à travers les yeux de ce personnage qui rapporte sa version de la mort de Gervaise et porte un jugement, on le voit grâce aux modalisateur « apparemment » et « joliment saoul ». On relève également des verbes de perception «voire » l.15, « découvrir » l.15. On peut néanmoins imaginer que c'est un (ou plusieurs) voisin(s) de Gervaise ou un (ou plusieurs) habitant(s) du quartier de la Goutte d'Or qui connaissait assez bien Gervaise qui parle. De ce fait, ce « on » permet à Zola de généraliser les propos. Ce choix d'écriture de la part de Zola caractérise donc bien l'écriture naturaliste car ce texte semble authentique, réel. De plus, l'utilisation d'un vocabulaire et d'expressions familières comme « battait les murs » l3, « dix sous » l.5, « vieille paille » et « claquait du bec » l.8, « dodo » l.30 est caractéristique de la classe sociale habitant dans ce le quartier de la Goutte d'Or, celle des ouvriers, des personnes vivant modestement voire pauvres, qui pour la plupart ont sombré dans l'alcool, ce qui donne encore une fois une impression de réel.
b) Quels sont les principales caractéristiques du portrait de Gervaise, au niveaux des connotations et champs lexicaux? Quelle image Zola a-t-il voulu donner de son héroïne?
Cette scène est pathétique où on assiste au portrait d'une femme ravagée par l'alcoolisme, la misère qui meurt dans des conditions humiliantes, ignobles et dans la souffrance. En effet, elle connaît une mort lente et