DM_SVT Plasticité visuelle
Premièrement, le cerveau n’est pas figé, il évolue. Nous pouvons voir dans le document 4 qu’à la naissance, seule 10% des connexions neuronales sont présentes et actives. Les 90% restantes seront créé plus tard tout au long de la vie de l’individu. Dans ce même document il est dit que le parcours, l’histoire de l’individu influence la création ou non de ces connexions neuronales. C’est ainsi que le cerveau s’adapte à nos défaillances, s’il y en a. Ceci est un des premiers aspects de la plasticité cérébrale et montre bien que dans le cerveau rien n’est définitif.
Ensuite on peut remarquer l’aptitude du cerveau à s’adapter. Le document 3 nous présente une expérience réalisée sur 47 volontaires pendant 1 semaine. Le principe est simple : on bande les yeux de la moitié des participant et ils suivent, la moitié voyante et celle non-voyante, des cours intensifs de braille. L’expérience révèle que les personnes non-voyantes apprennent plus vite le braille que celles voyantes. En effet alors qu’au premier jour, chez les individus non-voyants, seulement 0.1 UA des neurones du cortex visuel répondent à des stimuli tactiles, ils sont près de 0.6 au cinquième jour. Le cerveau aurait alors reconvertis les zones visuelles en zones sensibles aux stimuli tactiles. Cela est aussi montrer par l’IRM puisqu’au jour 1 aucune zone ne s’active au stimulus tactile et qu’au fur et à mesure une puis deux zones réagissent au stimulus. Cette capacité d’adaptation est d’autant plus étonnante qu’au sixième jour, alors qu’on a retiré au non-voyant leur masque, le cortex visuel