DOC cOLAIMO
Au Maroc, la filière bovine laitière occupe un créneau important dans le secteur agricole par la création de revenus et d’opportunités de travail, et ce, des exploitations agricoles jusqu’aux consommateurs en passant par les structures coopératives de collecte et les industries de transformation. Elle contribue également à l’approvisionnement de la population en protéines alimentaires.
Cette filière a connu deux grands plans : le premier était en 1975 qui était basé sur les axes suivants : le développement des cultures fourragères, l’amélioration de la composition génétique par l’importation du bétail laitier à haute valeur génétique, la création des étables pépinières et le croisement, l’organisation professionnelle des éleveurs, l’octroi des subventions aux éleveurs, l’organisation du circuit de commercialisation et la multiplication des usines de transformation, et l’encadrement sanitaire du cheptel. Ce plan qui a permis de passer d’une production de 581 millions de litres en 1975 à 1.2 milliards de litres en 2000, n’a cependant pas atteint tous ses objectifs. En particulier les niveaux de consommation du lait et dérivés par la population marocaine restent en deçà des attentes.
Le deuxième a été mis en place pour la période 2000-2020 qui s’articule autour de la spécialisation des régions en systèmes de production, la poursuite de l’amélioration génétique du troupeau, l’encouragement de partenariat entre les professionnels du secteur et l’amélioration de la qualité du lait de la production à la commercialisation.
Aperçu historique de la COLAIMO
En 18 Mai 1969, le gouvernement de Sa Majesté feu Hassan II et particulièrement le Ministère de l’agriculture et de la réforme agraire a organisé les agriculteurs sous forme des coopératives agricoles. Parmi ces coopératives, la coopératives laitière du Maroc Oriental à Oujda « SOCOLMO » qui a été