Hugues le Lama
Sa vie, son œuvre, et du Chocolat

♣ Une rude concurence
Le marché, l'offre, la demande du chocolat
L’augmentation des prix, le temps de crise, sont des paramètres qui emmènent les entreprises à proposer mieux que les autres: l’offre est très abondante et la concurrence est vive, les spécialistes du chocolat jouent la carte de l’innovation, de la qualité et de la variété pour séduire un consommateur désormais habitué au renouvellement très fréquent de l’offre.
Le marché de la tablette de chocolat
Le segment des tablettes accapare à lui seul 45 % des ventes en volume et 36 % en valeur, du marché global du chocolat. Ventes en volume en 2008 : 91 523 tonnes (91 450 en 2007), soit une quasi stagnation du marché. Ventes en valeur en 2008 : 823,76 Millions d’€ (792,08 Millions en 2007), soit une augmentation de 4 %. La consommation n’évolue pas en volume mais en valeur ce qui signifie une hausse du prix moyen de vente du chocolat. C’est une progression significative sachant que l’inflation en 2008 se situait à 2.8 %. Nous pouvons en conclure que le marché progresse soit sous un effet lié à l’augmentation du prix moyen de vente soit par une montée en gamme de la consommation vers des produits plus chers, soit par la combinaison de ces deux phénomènes.
L'offre et la demande
Le cycle de vie des produits tend à se raccourcir, ce qui contraint les industriels à renouveler sans cesse leur offre pour fidéliser les consommateurs. Ainsi, en 2008, plus de 30 nouvelles recettes ont été recensées chez les leaders. Les parts de marché se distribuent ainsi : Kraft (Côte d’Or et Milka) à 33 % en progression de 3.5 % ; les marques de distributeurs à 19.7 % en croissance de 7 %, Lindt stable à 18.5 % ; Nestlé en baisse de 5% avec 14.7 % du marché et enfin Cadbury (Poulain) qui perd 10 % pour arriver à 7.2%.
Nous sommes donc sur marché typiquement oligopolistique, en dehors des MDD (Marques de Distributeurs), les 4 principaux intervenants réalisent 73.4% du chiffre