Doctrine de la liberté selon l'éthique de spinoza
La doctrine de la liberté selon l’Éthique de Spinoza
La liberté est l’état d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. En d’autres mots, la liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté peu importe dans la situation où on se trouve. Spinoza, un philosophe néerlandais, expose sa doctrine sur la liberté dans la cinquième partie de son Éthique. Cependant, comment l’homme fut-il parvenir à la liberté selon Spinoza? Dans les paragraphes qui suivent, je tenterai de répondre à cette belle question en expliquant les conditions de la liberté selon Spinoza. Premièrement, Spinoza appelle liberté le fait d’être déterminé par soi-même. Selon Spinoza, celui qui est libre est conduit par la raison, il a des idées adéquates et ne possède aucun concept de chose mauvaise. Et en aucun cas, il n’agira sous l’influence des autres, car il doit être libre de faire ce qu’il désire de faire. Sa liberté doit être déterminée par soi-même. Dans la première partie de son Éthique, à la définition 7, Spinoza affirme que seul Dieu est parfaitement libre en ce sens (tout en étant déterminé) : car toute partie est toujours déterminée par le monde extérieur. Ce qui veut dire que Dieu agit selon sa propre raison.
Pour Spinoza, tout dans la nature se produit nécessairement, car il n’y a pas de liberté au sens du libre arbitre. Les hommes se croient libre lorsqu’il choisit, montrant peut être là qu’il est conscient de ses désirs, mais qu’il en ignore les causes. Le libre arbitre n’est donc une illusion favorisée par notre ignorance de ce qui détermine nos actions : l’homme est une partie de la nature et non pas « un empire dans un empire » a-t-il dit dans la partie 3 de son Éthique à la page 133. Mais d’où peut-il provenir cette illusion? L'origine de cette illusion est à rechercher dans le clivage imaginé par