Docu eco gest
u canapé de supporter au terrain, Bafé Gomis a tout connu ces derniers mois. L’attaquant de l’Olympique lyonnais, qui pourrait profiter de l’absence de Benzema pour affronter l’Italie, sait donc parfaitement quelle est l’attente du public vis-à-vis d’une équipe de France en reconstruction. En termes d’image, le chantier est important. Mais les progrès sont déjà présents.
Y a-t-il pour vous une chance à saisir en l’absence de Karim Benzema?
J’ai un coup à jouer. Chaque fois que je viens en sélection c’est pour apporter ma pierre à l’édifice. Qu’il y ait Karim ou pas. Si je suis sélectionné au château (de Clairefontaine), c’est que le sélectionneur compte sur les 23 joueurs.
Quand Karim est là, vous sentez-vous d’office dans la peau d’un remplaçant?
Non, le foot va très vite. Il faut se tenir prêt. C’est vrai que Karim est l’atout et le fer de lance de notre attaque. De par sa qualité et tout ce qu’il a fait. Au club auquel il appartient. Après, on a la chance d’avoir un groupe de qualité, avec des attaquants qui marquent et ont leur mot à dire. Il y a un sélectionneur. On vient en équipe de France pour tout donner. Peu importe la hiérarchie. Il faut tout donner pour la patrie.
Qu’avez-vous retiré du match nul des Bleus en Espagne?
Chaque fois j’ai beaucoup d’émotion, notamment lors de la Marseillaise. Le scénario, le contexte, font que c’est très chaud, on était tous heureux. Ça montre le nouvel état d’esprit qui règne au sein de la famille bleu. Pour avoir pris les transports publics (il parle du TGV) à Lyon, j’ai vu que c’est toute la France qui a vibré. J’espère qu’on vivra d’autres moments forts, notamment lors de cette campagne au Brésil.
Vous avez pu réaliser l’impact de ce résultat auprès du public…
J’étais fier, on a vu des Français heureux qui ont vraiment vibré derrière leur écran. J’étais content parce que j’ai vu les dernières compétitions en vacances. J’étais à côté des Français et ils restaient sur leur faim. Là, le