Document corpus
Bien que le corpus rassemble des fins de roman de romanciers très divers-deux naturalistes du 19° siècle, Maupassant et Zola, et un auteur du 20° siècle, Giono, une sorte de romancier-poète, ces textes transemettent une conception de la vie assez proche, qui oscille entre pessimisme et optimisme.
Ces dernières pages de romans peignent les malheurs et ce que l'existence a de pas "si bon" (Maupassant). Ce peut etre la mort d'un etre cher: la mere de "l'enfant" est morte. Dans Regain, c'est le village qui est abandonné, comme mort, et Panturle a du "combattre" contre cette mort lente. Le malheur peut prende aussi la forme de la souffrance imposée à la classe ouvrière: dans Germinal, les mineurs souffrent à "taper" sans relache dans ce "trou maudit" du "Voreux", "l'échine cassée". Mais en contrepoint de cet aspect profondément négatif qui pourrait etre désespérant, les trois textes suggèrent, par divers moyens , le renouveau et dépeignent un monde chargé d'espérances. Les auteurs, pour le faire comprendre, recourent à des thèmes symboliques. C'est d'abord par le décor et l'atmosphère de "tiédeur douce" (Maupassant), de "chaleur", versée par le "soleil" (Maupassant, Zola) que les auteurs suggèrent ce retour à la vie. Puis l'évocation de la Nature en plein renouveau jette sur l'avenir un air de printemps: les auteurs mentionnent à plusieurs reprises le règne végétal, avec ses "plaines verdoyantes" (Maupassant) et ses "feuilles vertes" (Zola) symbole de jeunesse et d'espoir avec les "haies vives" (Zola) et ses "colzas en fleur", ses "bourgeons", ses "graines". La symbolique de la germination, liée à ce printemps d'"avril", parcourt le texte de Zola: il est question de "sève", du "bruit des germes"... Ce monde est générateur de sensations et de