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Le Lac un poème romantique écrit par Lamartine en 1820, extrait de Les Méditations poétiques. Il est dédié à Elvire, jeune femme qu’il a aimée. Dans ce poème, Lamartine, se remémorant les moments passés avec Elvire au bord du lac, nous livre une réflexion sur la fuite du temps. Corps du sujet: le poète exprime son désir d’arrêter le temps qui fuit : Présence de deux participes passés (« poussés », « emportés ») présence des deux termes « éternels » et « sans retour » montre que le temps passe, inexorablement.
La contemplation du lac qui fait naître cette réflexion, et le souvenir l’envahit. Il est submergé par ses états d’âme.
Il a des sentiments vagues.
Au vers 3 et 4, le poète utilise une métaphore qui sera filée dans tout le poème, métaphore sur le temps, sur la vie comparée à un fleuve qui emporte les hommes (« océan des âges »). l’expression « jeter l’ancre », montre son désir d’arrêter son navire avant que le fleuve ne le conduise à la mort. « Ô lac » est un soupir, une apostrophe qui est une adresse au lac personnifié. ( la nature est source de consolation pour l'homme )
Au vers 5, on note l’euphémisme « finir sa carrière », au lieu de « toucher à sa fin »,
Au vers 6, « chéris » est utilisé pour qualifier les flots. le poète transpose sur la nature les sentiments qu’il éprouve pour Elvire. « Elle » est une diérèse qui met en valeur le pronom personnel qui représente la femme aimée. Il étire le mot comme pour combler son absence.
Le vers 7 montre le regret, le désir de retrouver son absence.
Le mot "seul" montre la solitude dont il souffre. champ lexical de la violence (« mugissais », « brisais », « déchirés », « jetait ») montre la nature déchaînée.
Au vers 10 et 11, une anaphore de « ainsi » est employée pour insister sur le souvenir autrefois heureux, et qui fait maintenant souffrir.
La fusion des sentiments du poète et le déchaînement de la nature, du lac, montre l’harmonie entre eux deux.
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