A la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, les révolutions industrielles se succèdent et la croissance économique est en plein essor ce qui permet au Royaume-Uni d’établir une économie-monde qui domine la majeure partie de la planète, entre 1850 et 1914. Ainsi nous pourrons étudier le fonctionnement de l’économie-monde britannique comme étant une interdépendance provoquée par les piliers commercial (industriel), économique (et politique), et culturel. L’hégémonie britannique a principalement imposé sa puissance avec son vaste Empire colonial partant d’Amérique du Nord jusqu’en Asie en passant par l’Afrique et l’Océanie, en 1914. Ces conquêtes coloniales lui donnent donc la possibilité d’agrandir un peu plus sa puissance commerciale en important un grand nombre de matières premières, vers le Royaume-Uni, tels que du coton et de la laine d’Inde. Il détient donc aussi une grande puissance commerciale. La Grande-Bretagne est l’un des premiers pays européen à s’industrialiser à la fin du XVIIIe siècle et prend une avance considérable sur les autres pays grâce à sa grande productivité, à la mondialisation de son commerce et au choix du libre-échange. En effet, les nouvelles matières premières, les innovations techniques (usines mécanisées ect), l’augmentation de sa production et du commerce lui permettent de participer à la croissance économique du pays. De plus, lors de la première révolution industrielle, elle détient plus de la moitié de la production de charbon du monde et une grande production d’acier. La Grande-Bretagne prend donc une place importante dans le domaine industriel. Le royaume d’Angleterre est également et surtout une forte puissance économique et politique. Nous pouvons remarquer la City, la place financière de Londres, où les établissements financiers y sont rassemblés tels que les compagnies d’assurances, la Banque d’Angleterre et bien sûr la Bourse. La City joue donc un rôle indéniable dans