Document synthese malbouffe
Doc 1 : Pr Patrick Tounian, pédiatre nutritionniste.
Doc 2 : Laurence Haurat, psychologue et nutritionniste.
Doc 3 : Sophie Thalmann, mère de famille.
Doc 4 : Caricature
Doc 1
Ce sont des excès de produits gras et sucrés mais aussi les pesticides et métaux lourds contenus dans certains aliments. J’insiste toutefois sur la vigilance des autorités sanitaires. Dès que l’on parle de malbouffe, on pense obésité. Or, il s’agit d’une maladie avec des prédispositions génétiques. Certains enfants qui mangent n’importe quoi ne sont jamais obèses. L’important est d’assurer aux plus jeunes une alimentation variée avec des apports suffisants en fer, en calcium et en acides gras essentiels.
Doc 2
Il faut ajouter aux excès, certains comportements comme nos rythmes de vie trépidants qui laissent peu de place à la préparation des repas, la télévision qui trône en bout de table, des repas déstructurés… Inutile de se lancer dans une guerre totale contre le gras et le sucre. Il ne faut pas trop les diaboliser car le corps en a besoin en quantités modérées. Tout est une question de dosage. Ma conclusion est que l’éducation au goût a réussi quand un enfant est capable de gouter des choses qu’il n’avait jamais mangées à la maison.
Doc 3
Je suis végétarienne mais je ne prive pas pour autant mes enfants de viande, car je sais que c’est nécessaire à leur bonne croissance. J’utilise souvent des pizzas prêtes à l’emploi, sur lesquelles j’ajoute tout un tas de nouveaux ingrédients. Arrêtons de voir l’alimentation uniquement comme un moyen d’éviter les maladies. Manger, c’est aussi éprouver du bonheur. Et cette éducation au goût est un formidable moyen de lutter contre la malbouffe.
Doc