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Parmi les marchés de prédilection, figurait l'Amérique du Sud (Venezuela, Brésil, Colombie et Argentine, notamment) qui totalisait plus de 58% des ventes à l'exportation en 2007 et 50% en 2009. Cependant, dès le printemps 2010 et l'alerte de l'Agence française du médicament (Afssaps) contre un processus de fabrication non conforme, l'organisme de Santé publique du Chili avait ordonné le retrait des prothèses PIP de son marché.
-Au Venezuela, chaque année, sont pratiquées 40.000 opérations chirurgicales destinées à augmenter le volume des seins des patientes, dont 80% sont avec des prothèses françaises de différentes marques.
-Au Brésil, l'importation et la commercialisation des prothèses PIP ont été interdites en avril 2010. Quelque 10.000 implants PIP furent retirés du marché, a précisé à l'AFP un porte-parole de l'Agence nationale de vigilance sanitaire (Anvisa), ajoutant que 25.000 Brésiliennes portaient ces prothèses.
-En Colombie, l'Institut de surveillance des médicaments et aliments (Invima) a recommandé en avril 2010 la suspension des prothèses PIP. Elle a ensuite prononcé leur interdiction en octobre de la même année.
L'Europe de L'Ouest (outre la Grande-Bretagne, l'Espagne, la Suède, l'Allemagne, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas, le Portugal, la Suisse) représentait près de 27% des exportations.
-Aujourd'hui, plus de 250 Britanniques ont porté plainte contre les cliniques ayant réalisé les opérations de chirurgie pour la pose de ces implants. L'agence de surveillance des produits médicaux estime entre 40.000 et 50.000 le nombre de porteuses d'implants PIP. Le groupe de 250 femmes s'indigne : «Plus de la moitié ont souffert des ruptures de prothèses et nous représentons aussi d'autres femmes inquiètes des informations qui circulent» avant d'ajouter que «nous aurions