COURS 1 :

LES MUTATIONS DU TRAVAIL OUVRIER (pp 12-13)

• Déroulement possible de la séance
Lancement* Confrontation rapide des documents 1 et 2 pour montrer que le monde ouvrier a de multiples visages au XIXe siècle. Récit commentaire du professeur pour les fendeurs d'ardoise. Étape 1 ► Les contraintes du travail ouvrier de la grande industrie à partir du document 3. Étape 2 ► La mise en place du travail à la chaîne et sa dénonciation à partir des documents 4 et 5. Conclusion ► Reprise des intertitres de la page cours.

• Les réponses aux questions
1830-1870. La diversité des travaux ouvriers Question 1. La photographie des ouvriers de Firminy vers 1865 montre une grande diversité d'âges et d'origine. La diversité d'âges est perceptible dans les visages, les plus jeunes ouvriers ayant été disposés dans les premiers rangs. La diversité d'origine transparaît dans la grande variété des vêtements de travail. Au premier rang, un jeune ouvrier est encore chaussé de sabots. Question 2. Plusieurs détails du tableau montrent que les fendeurs d'ardoises sont détenteurs d'un savoir-faire particulier: la posture gestuelle et les outils employés, la transmission du savoir-faire par l'apprentissage. Les deux fendeurs sont porteurs de sabots très particuliers qui leur permettent d'immobiliser les dalles et les ardoises quand ils les travaillent. Leurs jambes sont protégées par des jambières. Ils manient des outils spécifiques: ciseaux d'acier, maillets de bois et fourches à pics courts pour lever les dalles. L'apprenti effectue des tâches plus simples, moins dangereuses et plus appropriées à son âge et à sa force physique. Question 3. En 1850, aux usines Schneider du Creusot, la première contrainte est celle de la durée de la journée de travail: 12 heures. Le temps de travail est rythmé par la cloche. Les retards sont lourdement sanctionnés puisqu'après la retenue sur salaire intervenant la première fois, l'ouvrier peut être renvoyé. 1870-1950. La mise en place du