Dois-je tenir compte des autres pour m'orienter dans ma conduite?
I / Première partie : l’autre possède une indéniable et incontournable influence sur moi. Il ne m’est jamais totalement indifférent. Et cela pour deux raisons : parce qu’il est un autre « moi » qui me ressemble, qu’il est donc lié à moi ; et parce que je suis de part en part un être social : que je suis donc lié à lui.
1. Je tiens forcément compte des autres pour orienter ma conduite car ils sont mes semblables et peuvent tout comme moi agir et juger ce que je fais. ( analyser la structure d’autrui : montrer que l’autre est un autre moi. Il est tout comme moi un ego c-a-d un sujet. Un sujet est contrairement à l’objet un être qui possède une conscience et peut à ce titre penser, juger et faire connaître ses jugements. C’est pour cela qu’il ne m’est jamais indifférent. La pièce, les murs qui m’entourent m’indiffèrent. Je ne me sens pas épié et jugé ni même compris par pluie qui tombe dehors. Seul un sujet peut avoir un véritable regard sur moi. Et donc seul lui peut m’influencer. Sur ce que je dis, ce que je fais sur ce que je suis autrui a regard c’est-à-dire un avis et un jugement. Et ce qu’il pense n’est pas sans effet sur moi. Car je vais sans cesse chercher son approbation. A travers mes actions je vais chercher à susciter son approbation et sa sympathie. Ce regard n’est certes que théorique, mais il a tout de même la force de me contraindre. ( Analyse du concept de reconnaissance : j’ai besoin de passer par l’attention de l’autre, par son affection pour acquérir une existence et une identité. ( cf texte de Pascal : récurrence de la question : « M’aime-t-on ? ». La présence de l’autre me contraint à me poser cette question à chaque fois que j’envisage de faire une action (en faisant cela : ne vais-je pas choquer, déplaire ?).
2. L’autre est l’incontournable limite de ma conduite : en ce qu’il est lui aussi un ego, un sujet, l’autre possède la même liberté