Doit-on rétablir la peine de mort?
I- NON
A) Ce n'est pas pour rien qu'en 1981, Robert Badinter, ministre de la justice sous François Mitterrand est finalement parvenus à faire admettre la lois abolissant à la peine de mort. Cette abolition fut considérée comme une évolution morale qu'il serait semble-t-il incongru de remettre en question dans la mesure où abolir cette abolition reviendrai à se déshumaniser.
B) Nous ne sommes pas à l'abri d'erreurs judiciaires et au nom de ces probables injustices, sans doute est-il préférable de ne pas revenir sur cette abolition. Un peu partout dans le monde, des groupes de militants farouchement abolitionnistes se battent pour que les derniers bastions pro peine capitale cèdent. Un excellent film intitulé « la vie de David Gale » met magistralement en scène la possibilité d'une erreur judiciaire et la vocation sacrificielle d'un professeur de philosophie militant contre la peine de mort.
C) En tuant à sont tour, l'état fait-il autre chose qu'être un criminel ? Ne doit-il pas au contraire montrer l'exemple en indiquant légalement qu'il faut respecter la vie de quelque être humain qu'il soit. Allons plus loin, et n'hésitons pas à qualifier la peine de mort de crime d'état ; de ces crimes prémédités et froids qui valent à ceux qui les perpètrent la peine capitale. Il apparaît donc paradoxal de s'autoriser à tuer pour empêcher le meurtre ou le crime alourdis, au même titre qu'il est paradoxal de dire « il est interdit d’interdire » ou « je veux ne plus vouloir »
II – OUI
A) œil pour œil dent pour dent
La loi du Talion, dans l'ancien Testament est la juste réciprocité du crime et de la peine
B) Argumentation de la dissuasion
C) La peine de mort comme garde fou « radical » contre la