Doit-on se faire vacciner
Depuis plusieurs semaines, les médias semblent dire : « vous parents indignent, qui refusés la vaccination, êtes vous fous ou irresponsables »? Comme une mère responsable j’ai écoutée. Puis prise de peur j’ai craint pour la santé voir même la vie de mes deux garçons. Mon conjoint et moi avons donc décidés de nous informer sur le sujet du vaccin de la grippe H1N1. Plus nous cherchions et moins nous trouvions de réponses claires. Il nous était difficile de faire la part des choses entre la paranoïa anti-vaccin et la peur d’un virus potentiellement mortel. Il y avait quand même à prendre en compte les bienfaits, pour l’humanité, de la vaccination. Depuis la découverte des vaccins, des bonds spectaculaires en santé publique ont permis l’éradication de la variole, la réduction de cas de polios là ou le vaccin est disponible. C’est pourquoi j’ai vaccinée mes enfants contre beaucoup de maladies. Je n’ai par contre pas suivie le calendrier recommandé par le ministère de la santé. Il favorise une vaccination rapide des nouveaux nés et ce pour plusieurs maladies simultanément. Nous avons choisis de faire vacciner plus tard et moins intensivement nos petits hommes. Peut-être suis-je naïve de croire que cela puisse faire une quelconque différence. Nous n’avons jamais fait vacciner nos enfants contre la grippe saisonnière même lorsqu’ils étaient bébés. Le vaccin antigrippal, pour moi, n’est pas dans la même catégorie que la vaccination régulière. Il représente le luxe des pays riches et leurs craintes démesurées des maladies. Statistiquement, cinq cent mille personnes décèdent de la grippe saisonnière dans le monde. C’est bien peu si l’on compare aux millions de morts causés par la faim, le sida et la malaria. La grippe saisonnière tue cinq milles canadiens chaque année majoritairement déjà malade. Si un décompte de la grippe saisonnière était tous les soirs aux bulletins de nouvelles, ne craindrions-nous pas les contacts sociaux? Dans cette