Nombreux sont les philosophes qui ont cherché à découvrir les sources du vrai bonheur. Cependant, ils ne se sont pas entendus sur la nature du bonheur. Certains croient que le bonheur provient des plaisirs corporels, d’autres pensent que seuls les plaisirs de l’âme peuvent nous le procurer. Mais parmi, ces penseurs, le philosophe Diderot prend place lorsqu’il nous cite : «Il n’y a qu’un devoir, c’est d’être heureux.». En effet, le fait d’être heureux, nécessite la notion de bonheur. Or, est ce un devoir de l’être ? ou en d’autre mots, doit on acquérir le bonheur ? Pour répondre à cette question, nous nous demanderons si, comme le pense Diderot, le bonheur fait parti intégrante de notre réalisation. Nous verrons ensuite si, au contraire, nos vies peuvent exister en exemption de celui - ci.

Tout d’abord, le bonheur est défini comme la satisfaction de tout nos besoins. En effet, l’être humain est pourvu de besoins (besoins physiologiques, besoins de sécurité, besoins affectifs d’appartenance, besoin d’estime personnelle et besoin d’épanouissement personnel) qui selon Maslow dépendent les uns des autres. C’est à dire que nous devons rechercher d'abord à satisfaire chaque besoin d'un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur, sans cela nous ne serons jamais heureux et donc réalisé. Or, la réalisation de soi, est le but primordial de l’homme. Celui qui irait à l’encontre de cette loi serait continuellement contrarié et par conséquent il serait incapable d’accomplir ses autres devoirs. La recherche du bonheur n’est donc pas une simple tendance, c’est aussi un devoir rationnel où s’exprime l’humanité de l’homme.

De plus, certains philosophes datant de l’antiquité, faisait déjà référence à la recherche du bonheur dans leur ouvrage. Preuve que la recherche du bonheur est propre à l’homme. Prenons le cas d’Epicure, qui classait quant à lui les besoins et aspirations de sorte que les besoins primordiaux soient les besoins naturels