Doit-on être exigeant avec soi-même

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INTRODUCTION
Etre exigeant vis-à-vis de soi-même, c’est s’imposer des contraintes. Est-ce donc souhaitable ? Mais n’avoir aucune exigence, n’est-ce pas se mettre en dehors de la vie en société, s’affranchir des lois ?
L’homme exigeant n’est-il pas plutôt celui qui a compris que c’était un moyen de devenir son propre maître ?

Il s’agit donc dans un premier temps d’envisager l’exigence comme une contrainte qui limiterait la liberté de faire ce que je veux.
Nous verrons dans une seconde partie, qu’il ne s’agit pas, en réalité, de s’imposer des règles qui nous limiteraient mais au contraire de garantir les conditions de sa liberté.
En ce sens, exigence et liberté sont complémentaires. L’homme ne peut gagner sa véritable liberté et sa place dans la société qu’en se montrant exigeant vis-à-vis de lui-même. Les limites à cette exigence vis-à-vis de soi-même seraient ce qui irait à l’encontre de la vie en société.

I L’exigence comme un carcan

Etre exigeant vis-à-vis de soi-même semble impliquer des contraintes, des obligations que l’on s’imposerait. Or l’homme a des instincts, des désirs. Doit-on exiger de soi-même de ne pas répondre à ces désirs dans la mesure où ils contribuent à notre bonheur et à notre bien-être. En tant qu’individu libre, je peux considérer que mes envies ou mes pulsions doivent être assouvies. Pourquoi ne pas manger si j’ai faim, au moment où j’ai faim plutôt que de m’imposer à moi-même un nombre de repas limités à heure fixe ? C’est ma liberté de ne pas respecter un équilibre alimentaire. Dois-je exiger de moi-même de me conformer à des règles qui me sont imposées par l’éducation, les règles de la société ?

Est-il envisageable de m’imposer des règles ? D’une manière générale, pourquoi m’empêcher moi-même de faire ce que je veux, quand je veux, comme je veux. Tout ceci ne peut^-être envisageable que si je vis seul et que je fais abstraction de toute la société qui m’entoure

II Une vie sans exigence est-elle possible ?

a)

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