Dom juan acte iii scène 2
Il est dominant (position supérieure, à cheval ; contrairement au pauvre à pied, courbé).
Il a le pouvoir : l'argent (le Louis d'Or).
Il a recours à l'impératif : il donne des ordres, et il pose des questions : il mène le dialogue (≈interrogatoire).
Il tutoie le pauvre (« mon ami » (l.957), « bon homme » (l.967)) alors que celui-ci le vouvoie (« monsieur » (l.959-983) (de “monseigneur“ )).
_____2)__Le pauvre.
Il est croyant, inflexible, humble (= modeste, sans prétention).
Il n'a pas d'identité précise (« le pauvre ») : c'est un personnage symbolique par ses traits de caractère.
L'appellation « le pauvre » appartient au registre pathétique. Le personnage a des habits déchirés, il inspire la pitié. De plus, il utilise des hyperboles et le superlatif dans ses répliques à propos de sa situation : « retiré tout seul dans ce bois » (l.962-963), « je suis dans la plus grande nécessité du monde » (l.974-975). Il dit qu'il n'a rien, qu'il est seul, afin de susciter la pitié.
Il utilise des interjections (« hélas » l.974, « Ah ! » l.983) qui sont des plaintes, des lamentations.
Il est très pieux : il préfère « mourir de faim » plutôt que de pêcher : pour lui, Dieu est au-dessus de tout, même au-dessus de sa propre vie (c'est le contraire de Dom Juan). Son occupation exclusive est « de prier le Ciel tout le jour », c'est sa priorité.
Le champ lexical de la religion (« aumône » l.960, « prier » l.963, « le Ciel » l.964, « péché » l.984) confirme que le personnage est très pieux.
Il aide son prochain (l.954 à 956) naturellement (= précepte catholique) et il prie pour les autres (« De prier (...) pour la prospérité des gens de bien » l.971-972). Il n'est pas égoïste, il est altruiste (= généreux et désintéressé).
Il appelle D.J. « monsieur » car il reconnaît sa supériorité. Il a donc conscience de son infériorité.
Le pauvre utilise l'imparfait (« si vous vouliez » l.959) et le conditionnel (« voudriez-vous » l.983) afin