Dom juan, acte i scene 2
2) Un brillant plaidoyer.
Molière nous dresse un portrait conforme à se qu’on attendait de Dom Juan, un Dom Juan conquérant. Mais son valet nous donner plutôt un portrait péjoratif de son maître, alors qu’on assiste à un homme rempli d’intelligence. En effet, on nous montre un homme qui déborde de plaisir, des expressions intenses « rien de si doux », l’utilisation de verbe de perception comme « voir, gouter, je me sens » qui provoque des émotions « larme, soupir, ravir » montrant la nature, « la nature nous oblige ». Le chant lexical de l’amour « douce, amour, charmes » qui montre que c’est un séducteur.
Mais Dom Juan n’est pas un séducteur, mais séduit. Dom Juan est passif et soumis, charmé et conquis par les femmes, Dom Juan ne fait tomber les filles qu’après qu’elles soient tombées, il se dit victime de sa beauté. Il ne peut pas résister à la tentation !
Mais c’est avant tout un virtuose, qui sait utiliser les mots. Il se sent indigner par les propos de son valet « Quoi, Tu veux ». Il mélange 1ère et 3ème personne, utilisant un « on » général et un « pour moi » qui marque qu’il va se confier. Il parle dans un langage soutenu, dans un registre lyrique (1ère personne et champs lexical de l’amour), un contraste de la violence dans la conquête amoureuse (oxymore « douce violente ») puis du registre épique avec la séduction comme technique militaire, comparaison avec Alexandre. C’est un discours construit avec des connecteurs, une ouverture et une conclusion et des arguments pertinents. On remarque que Sganarelle reste bouge bé devant la tirade de son maitre, qui ne l’interromps pas. Le discours de