Dom juan de molière acte v, scène 2 explication de texte.
Dom Juan acte V, scène II.
I – Peinture d’un vice.
A. Le vice.
Le mot vice permet le début de la tirade :
Dès la ligne 2, le mot vice est répété de façon expressive :
3 autres occurrences qui viendront compléter le retour du mot.
De mm 3 occurrences du mot hypocrisie qui d’ailleurs qualifié d’art : « un art de qui l'imposture est toujours respectée » art = pratique qui peut toucher à l’excellence.
Métaphore récurrente pour souligner l’écart entre l’être et les apparences : les mots « habit » « manteau » « rhabiller ».
Vocabulaire de la guerre est de la chasse : « bouclier » « tomber dans le panneau » « se mettre à l’abris »
Le mot le plus important est le personnage qui est répété à plusieurs reprises. Le mot personnage nous renvoie au théâtre, al la comédie et de fait Molière souligne qu’on joue un personnage.
« Découvert » opposé à « à l’abris »
C’est une description de toutes les attitudes de la gestuelle des comédiens.
(Voir la Bruyère (caractère : le monde)
Au 17è : le monde est présenté comme une scène sur laquelle chacun tient un rôle
(Bossuet les oraisons de funèbre).
B. Un vice tout puissant.
Dom Juan qualifie l’hypocrisie = vice privilégié. Il oppose ce vice à « tous les autres vices »
« L’hypocrisie a de merveilleux avantages » point commun : privilégié et avantage
Elle souveraine : la rapproche d’une maîtresse toute puissante. Personnification de l’hypocrisie : « de sa main elle ferme la bouche à tout le monde »
La toute puissance de l’hypocrisie se mesure à l’impuissance de ses adversaires : « impunité » est employé pour la qualifier, on souligne la récurrence des propositions exprimant une opposition : « on a beau savoir, il ne laisse pas pour cela » il ne laisse pas = concession
« Tous les autres vices mais l’hypocrisie »
L’hypocrisie est non seulement un vice tout puissant mais elle est également au paradoxe source d’autorité. « Elle permet » = source