Dom juan
Dom Juan est une des plus célèbres créations de Molière qu’il écrivit en 1665. Molière était un dramaturge célèbre du XVIIème siècle qui écrivit beaucoup de comédies connues comme Andromaque en 1667. Nous allons donc étudier ici l’Acte I, scène 2 de cette pièce de théâtre qui traite d’une tirade de Dom Juan s’adressant à Sganarelle, son valet. L’infidélité de Dom Juan est ici évoquée, il est décrit comme étant un libertin assoiffé de conquêtes amoureuses. L’analyse principale portera sur les moyens éloquents qu’utilise Dom Juan pour justifier son comportement de séducteur. Dans un premier temps, nous mettrons en avant la polémique de son discours. Dans une seconde partie, nous insisterons sur l’éloquence dont il fait preuve lorsqu’il évoque son plaisir à la séduction, puis pour finir, sa rhétorique grandissante à travers son image de conquérant.
1ère partie : Dans l’extrait proposé, Dom Juan tient un discours polémique en ce qui concerne son libertinage, c’est pourquoi on le qualifiera de « libertin éloquent ». Il critique la fidélité en défendant les joies de l’infidélité qui pour lui sont nécessaires à la vie ; il y fait référence en évoquant le lexique de la mort comme « s’ensevelir pour toujours » ou « être mort dès sa jeunesse ». Ce débauché impie va à l’encontre de ce que l’on pourrait imaginer en renversant les notions habituelles de justice et de droit ; dans la phrase « toutes les belles ont droit de nous charmer », on remarque un paradoxe concernant l’inversion de son rôle de séducteur avec celui des femmes. Il généralise son attitude en utilisant « On » ou encore en suggérant des phrases ressemblant à des maximes. Son discours est cohérent étant donné qu’il donne un nombre important d’arguments pour défendre son point de vue et convaincre Sganarelle de sa façon d’agir et aussi la présence de connecteurs logiques confirme son talent oratoire. Dom Juan est peut-être très convaincant dans son discours mais cela n’empêche qu’il fait