Dom juan
Molière (1622-1673) :
Jean-Baptiste Poquelin acteur, dramaturge, metteur en scène, directeur de troupe un des plus grands écrivains français (il maniait ses vers à la perfection et faisait beaucoup rire) malade pendant une longue période de sa vie adoré par ses amis et détesté par un grand nombre d'ennemis
Introduction partielle :
Molière est un dramaturge et comédien français du 17ème siècle qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV. Molière s’inscrit dans le classicisme. Il a écrit de nombreuses pièces de théâtre telles que « Tartuffe » en 1664 qui est censurée (elle critique l'Église).
1ère lecture analytique :
Acte I, scène 2
Les étapes de la tirade :
1/ Réquisitoire de la fidélité ( de la ligne 1 à 12 )
2/ Dom Juan en « victime » de la beauté ( de la ligne 12 à 24 )
3/ La stratégie amoureuse et le plaisir de la conquête ( de la ligne 24 à 32)
4/ L'amour vu comme une perpétuelle quête de nouvel « objet » ( de la ligne 32 à 38)
5/ L'amour comme une conquête (de la ligne 38 à 46) champs lexical de la guerre ( « triompher » l.39 ; « conquérants » l.40 ; « victoire » l.41)
Les figures de style et de rhétorique :
« Quoi ? tu veux qu'on se lie... » : début de la tirade : question rhétorique doublée d'une exclamation ce qui montre l'étonnement voir même l'indignation de Dom Juan face aux propos de Sganarelle
L'infidélité est comparée à la mort : explicitement = « d'être mort dès sa jeunesse » ; implicitement = « s'ensevelir pour toujours dans une passion ».
« nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour » : métaphore : Dom Juan reprend la fidélité
« quelque objet ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre cœur les charmes attrayants d'une conquête à faire » : Dom Juan présente l'infidélité comme le retour à la vie comparaison entre ses conquêtes amoureuses et celles d'Alexandre le grand ( grand conquérant grec dans l'antiquité