Acte I, scène 2

Réponse à la problématique : Après quoi cours Dom Juan ?

La scène 2 de l’acte 1 ou « la tirade du libertin » est une argumentation développée par Dom Juan ou il explique qu’il aux meilleures raisons du monde pour être libertin. On apprend, das la scène précédente, que Dom Juan a séduit, épousé puis abandonné Done Elvire et Sganarelle son valet tente de lui faire entendre raison. Dom Juan utilise son argumentation et son éloquence pour convaincre Sganarelle de sa juste réflexion. I. L’approche de Dom Juan
Dom Juan s'adresse à son valet Sganarelle. Le mot « tu », est présent seulement dans la 1ère phrase: "tu veux qu’on se lit au premier objet qui nous prend" puis Don Juan parle longuement sans interpeler son interlocuteur. On dirait qu'emporté par son discours, il l'oubli. Il utilise dans un deuxième temps le pronom personnel « je» le discours prend une tournure personnelle. Mais il utilise aussi les pronoms « on » et « nous » et parle au nom de tous les hommes. Il considère donc sa conception des choses comme valable au nom de tous. II. L’argumentation de Dom Juan et son éloquence
La tirade de Dom Juan tourne autour de deux argumentations, une argumentation en faveur de l'inconstance amoureuse et une contre-argumentation à l'égard de la fidélité. Son discours est ouvert par une question rhétorique doublée d'une exclamation: "Quoi ? Tu veux qu'on se lie... » Cette question est composée de trois propositions subordonnées qui créent un rythme ternaire et un effet quantitatif des faiblesses des idées de Sganarelle: "qu'on se lie à demeurer», qu’on renonce », « qu'on n'ait plus ». Il se moque de la fidélité qui est finalement comparée à la mort à la fois explicitement « d'être mort dès sa jeunesse » et implicitement « s'ensevelir pour toujours dans une passion », « lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter". Il reprend la fidélité par métaphore: "nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel