Dom Juan
Intro :
Molière célèbre dramaturge du XVIIème siècle, prend plaisir a ridiculiser la société de son temps a travers plusieurs pièces (marquis, médecins, dévots). Il publia Don Juan en 1664, grâce auquel il peindra le portrait d’un personnage impie, méprisant, et séducteur.
Nous étudierons l’acte I scène 3 de cette pièce dans lequel, après avoir séduit Done Elvire au couvant, Don Juan essaie de se libérer de ses chaines beaucoup trop envahissante a son gout.
Problématique : En quoi avons nous affaire à une scène de séparation atypique ?
I- Done Elvire, une héroïne tragique
A travers une description poussée nous étudierons comment l’auteur dépeint le portrait de cette héroïne tragique ; en mettant en évidence toute sa colère et sa souffrance, malgré un courage et une dignité héroïque ; qui incarnera une punition divine.
a) Sa colère et sa souffrance . Sa colère
L.1 apostrophe « Don Juan », elle le désigne coupable, exige une confrontation.
L.1, 2 « au moins » « daignez » colère face a une situation aberrante. L.6 « j’admire ma simplicité » ironie, ici auto dérision, en colère contre elle même, contre son aveuglement.
Elle lui coupe la parole l.33
Modalités exclamatives et interrogatives omniprésentes.
L.31 apostrophe s’adressant de façon plus directe et menaçante à lui après un dialogue de sourd, affront du silence de Don Juan et du ridicule de Sganarelle.
L.33 « Ah ! » interjection marquant son agacement.
L.53 « maintenant » colère contre son propre acharnement.
Impératif connote sa colère, sa domination. « Parlez » . Sa souffrance toute souffrance exacerbé par le champ lexical de l’amour : « mon cœur », « mes yeux », « ma tendresse », « votre bouche », « sentiment », « ardeur sans égale », «brûlez de me rejoindre »…
L.35, 36 « Que ne me jurez vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m’aimez toujours avec (…) de vous détacher de moi que la mort ? » énumération de tout ce qu’elle